Le Revenu a identifié douze dossiers potentiels susceptibles de se concrétiser. (© Shutterstock)
Plusieurs entreprises cherchent à céder ou mettre en Bourse certaines branches d’activité ou filiales. Le Revenu passe en revue ces opérations potentiellement créatrices de valeur pour les actionnaires.
L'équipementier sportif Adidas vient de lancer le processus de cession de sa marque américaine Reebok , qui marche au ralenti depuis son rachat il y a quinze ans.
Autres géants allemands, les constructeurs automobiles Daimler et Volkswagen comptent, l'un, coter sa branche camions, l'autre, sa filiale Porsche , qui rejoindrait ainsi en Bourse l’italien Ferrari, un autre spécialiste des voitures de luxe séparé de sa maison mère Fiat depuis cinq ans. Quel est l’objectif commun de tous ces projets, qui sont de longue date monnaie courante dans les pays anglo-saxons ?
Il s’agit de valoriser au mieux les deux entités, recentrées à l’issue de cette scission partielle sur leurs métiers respectifs. Car les investisseurs apprécient, en général, davantage les acteurs spécialisés (en anglais pure players) que les groupes diversifiés, moins évidents à appréhender et pour lesquels il est compliqué de trouver des sociétés comparables cotées en Bourse.
Agilité et flexbilitéEn donnant leur indépendance à des branches d’activités noyées au sein de grands groupes dont ce n’est pas la priorité, les entreprises nouvellement indépendantes gagnent en agilité et en flexibilité financière pour nouer des partenariats capitalistiques, réaliser des acquisitions pertinentes, ou bien … devenir des cibles
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